
Matheus, on l’appelle le cousin, parce qu’il ne joue pas à proprement parler du ukulélé. Il joue du cavaquinho, instrument dérivé de la braguinha portugaise, comme l’ukulélé.
Originaire de Brasilia, Brésil, Matheus s’est installé à Paris il y a quelques années.
J’ai eu l’occasion de le voir sur scène à la maison ou presque, sur la péniche Anako à Paris. Ci-dessous, un extrait du concert :
Matheus Donato fait partie de la nouvelle génération brésilienne de musiciens qui s’est nourrie à la source du patrimoine immense qu’est la culture de son pays. Le Brésil a toujours été le carrefour des musiques du monde entier. Et Paris, qui n’est aussi un lieu de passage obligé pour les artistes, lui apporte aussi son lot de rencontres et de collaborations.
Il est un véritable virtuose et authentique magicien de son instrument. Il s’est d’ailleurs fait construire un instrument enrichi de deux cordes pour arriver à 6, ce qui lui permet une plus grande largesse de jeu.

On peut le voir sur scène, en solo, en trio avec batterie et basse (Matheus Donato Trio, album disponible sur toutes les plateformes), ou encore en duo avec saxophoniste. Le tout pour des compositions ou des reprises de grands airs de jazz ou de samba brésilienne.
Et *roulement de tambour*, il sera en concert au festival « du sable dans le uke » 2025 à Meschers sur Gironde !