On l’attendait avec impatience ce premier festival de l’automne ! Le FUTAL de Toulouse (et des Alentours) en est déjà à sa troisième édition.
Cette fois, le festival s’exile en banlieue toulousaine, au Kiwi de Ramonville (accessible quand même en métro). L’endroit est idéal, avec ses multiples salles permettant d’accueillir différentes ambiances en même temps ou faire des changements de plateau.
Le programme est dense, sur deux jours, avec du jeu tous ensemble pour bien commencer la journée, des scènes ouvertes, des masterclass pour tous les niveaux et des concerts pro.
Samedi en apéro, place au NUKE, le Nirvana Ukuélé, le groupe de Toulouse, qui reprend avec énergie et brio les standards de Nirvana. Brice Quillon, Hadrien Albouy, Manu Maillard et Sébastien Berlinet font en plus partie de l’organisation du festival.
Coup de cœur pour Michel et Yvette, un spectacle made in Sète, interprété par Arnaud Delosanne et Aude Combettes au chant, ukulélé et accordéon sur des thèmes légers qui nous parlent. C’est drôle, c’est juste, c’est raccord.
En première partie de soirée, Jane for Tea, un duo made in Toulouse qui avait organisé deux TUF (Toulouse Ukulélé Festival) avant le COVID. Jean-Pierre Pichon est un arrangeur et percussionniste assez sensationnel, Séverine Lescure est au chant et aux ukulélés (hawaiien et tahitien). Le spectacle est bien rodé avec pas mal de backing tracks arrangées par Jean-Pierre.
En seconde partie, on ne les présente plus, le duo d’ukulélé le plus fabuleux du Mexique, Sancho et Diego des Ukulélé Boboys. Entre l’énergie et la joie qu’ils dégagent, leurs rythmes et instrumentaux, les loops, leurs voix cristallines qui se marient parfaitement ensemble, le set est trop court et on en redemande !
N’oublions pas non plus une partie importante des festivals d’ukulélé, la section luthiers/magasins d’ukulélés !
Sebastien Berlinet de Mélopée est le plus local de l’étape, son atelier étant en banlieue toulousaine. Son stand est facilement reconnaissable par ses modèles « Kaikoura », les ukulélés plats brevetés maison ! Comment ça t’en as pas encore un ?
Sébastien Priéto de rush services ne fait pas d’ukulélés, mais des supports et stands, et on en a tous besoin pour exposer sa collection personnelle !
Johann Perruche lui a traversé la France depuis sa Savoie pour exposer ses ukulélés en bois massifs
Matthieu de Caravelle Kitchen est descendu de Royan avec ses multiples créations.
La Casa de Ukulele est descendue également de Vitry sur Seine en région parisienne avec tout plein de matériel, dont un arbre à ukulélé. Un ukuléléier donc ?
Et un festival ne serait pas pareil sans masterclass ! Pour cette édition, les toulousains avaient du choix, avec des ateliers débutants intermédiaires et avancé, un atelier famille et un atelier ukulélé & méditation !
Deux jours, ça passe très très vite… En fin de festival, Caro la présidente du CUTE (le Club d’Ukulélé de Toulouse et des Environs) est fatiguée, mais ravie comme le reste de la troupe. C’était un festival très réussi, on reviendra l’année prochaine !
Et merci à tous les bénévoles !